Tous les jours que dieu crée je crée
Des dieux, des diables, des anges, des elfes et des fées
Rien à voir naturellement avec ce que dieu crée
Moi, je crée le verbe à l’aide de chimères,
D'idées, de pensées et d'arbitraire,
Qui n’existent que dans et par mon esprit,
Et dans celui qui, accessoirement, me lit
Mais, pour moi, tout cela est plus que ce je-ne-sais-quoi
Que tout ce qui festoie autour de moi.
Je peuple mon âme de corps et d’esprits évanescents
Avec qui je cohabite en plus étroit milieu
Que n’importe qui ou quoi d’autre sur terre, sur mer ou dans les cieux.
De mes rêves, plus que dans le réel, j’ai foi
Le réel est purement imaginaire pour moi
Celui que je sens n’est pas celui qui est
Celui que je pense est celui qui est
De mes élucubrations, je fais ce que je vois,
Je décide qui fait quoi
Quand où et comment
Je les contrôle du premier instant à leur dernier éblouissement,
Je vis avec eux en plus grande intimité que tout le reste
Car elles sont pour moi plus vrai que tout ce qui reste.
Que faire encore de cette putain de réalité
Plus triste que la plus triste des plus tristes
Plus irréaliste que la plus irréaliste des irréalistes
Je l’habille de brillantes absurdités
D’organdi et de somptueux manteaux damassés
Je la maquille de fond de teint bleu d’or et de futilité
Je la couche sur un magnifique tapis fleuri d’Ispahan
Et la baise sur des coussins de soie d'Astrakhan
Qui n’existent que dans et par mon esprit,
Et dans celui qui, accessoirement, me lit
Mais, pour moi, tout cela est plus que ce je-ne-sais-quoi
Que tout ce qui festoie autour de moi.
Je peuple mon âme de corps et d’esprits évanescents
Avec qui je cohabite en plus étroit milieu
Que n’importe qui ou quoi d’autre sur terre, sur mer ou dans les cieux.
De mes rêves, plus que dans le réel, j’ai foi
Le réel est purement imaginaire pour moi
Celui que je sens n’est pas celui qui est
Celui que je pense est celui qui est
De mes élucubrations, je fais ce que je vois,
Je décide qui fait quoi
Quand où et comment
Je les contrôle du premier instant à leur dernier éblouissement,
Je vis avec eux en plus grande intimité que tout le reste
Car elles sont pour moi plus vrai que tout ce qui reste.
Que faire encore de cette putain de réalité
Plus triste que la plus triste des plus tristes
Plus irréaliste que la plus irréaliste des irréalistes
Je l’habille de brillantes absurdités
D’organdi et de somptueux manteaux damassés
Je la maquille de fond de teint bleu d’or et de futilité
Je la couche sur un magnifique tapis fleuri d’Ispahan
Et la baise sur des coussins de soie d'Astrakhan
Comme une jeune endormie d'un bordel afghan.
Elle peut renâcler je n’en ai que faire
Je la couvre de bijoux pour mieux la faire taire
Je la traite comme la première de mes pairs
Et la noie de prouesses et de bien de larmes éphémères.
Et lorsque le tout pour le tout est joué
Je m’arme de plumes et de papiers
Invente une ode à la dévouée
Et lui tisse une magnifique parure dorée.
Ah que les jours sont tristes
Et les poètes schismatiques
Pour décrocher des piques
A ce monde de mystifications mystiques.
©2008 Marwan Elkhoury
Elle peut renâcler je n’en ai que faire
Je la couvre de bijoux pour mieux la faire taire
Je la traite comme la première de mes pairs
Et la noie de prouesses et de bien de larmes éphémères.
Et lorsque le tout pour le tout est joué
Je m’arme de plumes et de papiers
Invente une ode à la dévouée
Et lui tisse une magnifique parure dorée.
Ah que les jours sont tristes
Et les poètes schismatiques
Pour décrocher des piques
A ce monde de mystifications mystiques.
©2008 Marwan Elkhoury
No comments:
Post a Comment