Les oliviers descendent sur la mer
Les verts se fondent aux bleus
A travers le rouge de la terre.
Je marche a travers les bleus, les verts et les rouges,
Je regarde les oliviers, la mer et la terre,
Et la mer, la terre et les oliviers me regardent
Amoureusement, et sans méfiance.
Chacun est soi et nous sommes tout
Nous n’avons besoin de personne,
Nous sommes nous et nous ne sommes rien.
Nous sommes là
Par nous-mêmes et par le regard de l’un à l’autre.
L’olivier est là parce que je l’ai planté,
Mais depuis il m’a supplanté,
La mer est là parce que je suis venu
Mais elle était là avant et sera là après.
Que suis-je encore pour eux,
Rien, ce que j’ai toujours été pour eux,
Mais eux sont ce qu’ils sont,
Ce qu’ils ont toujours été pour moi et pour eux-mêmes,
La terre est la terre, la mer, la mer et l’olivier l’olivier,
Et moi, je suis ce que je ne suis pas,
Moi-même et c’est tout dire.
© 2008 Marwan Elkhoury
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