Saturday, 26 July 2008

Je traîne mes pas

Je traîne mes pas pour réparer
Une existence impalpable
Je marche de long en large
Dans la chambre de ma rage
La lumière de mon opacité
Est étouffée
Par ces lourdes draperies
Toutes éffilochées.

Je lève la tête, je regarde au dehors
Et ne voit que du noir
Est-ce cela qui m'habite
Ou cela que j'habite.

L'horloge du salon, tic, tac, tic, s'est immobilisée.
Seraient-ce les heures qui se sont figées
Ou mon coeur qui brûle ses dernières flammes.

Je sors, paniqué.
Les passant ne font que passer
Au travers de mon corps fatigué.

Le monde est ailleurs.
Que voulez-vous que ça me fasse.
Je vous écrirai d'ailleurs
Un faire-part salace.

© 2008 Marwan Elkhoury

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