Sunday, 19 October 2008

Toi, l'absente, l'inexistante, l'inabordable,

Toi, l'absente, l'inexistante, l'inabordable,
Je me demande qui tu es,
Quand je me permets de rêver de toi, toi, l'inimaginable
Je me demande qui tu pourrais être,
Si j'étais qui j'étais ou qui je pouvais être,
Me connaîtrais-tu, et si tu pouvais me reconnaître,
Dans le silence des temps et la solitude de la nuit,
M'aimerais-tu comme je t'aime déjà sans même te connaitre.

Figure qui traverse brièvement les paysages de ma vie,
Vogue au-dessus des fleuves de mon univers,
Ruines des mes songes les plus sublimes,
Traverse les chemins que j'ai dû ou aurais pu, un jour, parcourir.

L'amour, ma chère colombe blanche de mes blanches veilles,
Qui me chante une ode à la tristesse de mes nuits,
Belle dame aux lourdes larmes de perles,
Parle-moi de toi, de tes amours, de tes bonheurs et de tes rêves d'amante,

Viens, je te prendrais par la main,
Pour faire un bout de ce chemin,
Sous les peupliers qui bordent les cimetières,
Avec toi, main dans la main,
Avec toi, ton coeur dans le mien.

Et comme tu sais que je ne pourrais jamais
T'aimer comme je le devrais,
Je t'en prie, ne t'en offusque pas,
Il n'y a pas d'amours heureux,
Il n'y a pas que des amours malheureux,
Mais c'est toujours ça, c'est ça l'amour
Et c'est le seul que nous puissions encore partager.

©2008 Marwan Elkhoury

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