Je voudrais partir loin, très loin,
Aller, oui, pourquoi pas, jusqu’au bout du monde.
Mais comme la terre est ronde,
Et le temps circulaire, le bout du monde
N'est rien d'autre que mon point de départ,
Là où a commencé ma ronde
Là où finira mon tour du monde.
Pas besoin d’aller bien loin
Traverser terres et mers,
En bravant tous les dangers
Et revenir au même point.
Dés lors, qu'il suffirait de faire du sur place
Pour traverser l’immensité de la place.
C’est le chemin, me dit-on,
Qui compte, le but du voyage,
Non, le point de chute mais les beaux paysages.
Ce sont les gens qu’on rencontre
Qui comptent, non ce qu’ils me montrent.
Le seul chemin dans lequel on s’engage
Est le chemin de sa propre image
Les seuls gens que l’on rencontre
Sont ceux-là qu’on aperçoit en-deça de notre ombre.
©2008 Marwan Elkhoury
N'est rien d'autre que mon point de départ,
Là où a commencé ma ronde
Là où finira mon tour du monde.
Pas besoin d’aller bien loin
Traverser terres et mers,
En bravant tous les dangers
Et revenir au même point.
Dés lors, qu'il suffirait de faire du sur place
Pour traverser l’immensité de la place.
C’est le chemin, me dit-on,
Qui compte, le but du voyage,
Non, le point de chute mais les beaux paysages.
Ce sont les gens qu’on rencontre
Qui comptent, non ce qu’ils me montrent.
Le seul chemin dans lequel on s’engage
Est le chemin de sa propre image
Les seuls gens que l’on rencontre
Sont ceux-là qu’on aperçoit en-deça de notre ombre.
©2008 Marwan Elkhoury
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