La vie est un rêve
Qu'il ne faut pas vivre,
Une vie qu'il faut pouvoir rêver
Pour la pouvoir vivre.
Dieu merci, la vie est ailleurs
Dieu merci elle n'est pas ici.
En me donnant la vie
J'ai reçu l'avoir sans en avoir l'être.
La naissance m'a été arrachée
Pour passer d'un éternel non-être
À un lamentable être.
Je ne suis ni d'ici ni d'ailleurs
Je ne suis de nulle part,
On ne vit pas dans le passé,
Encore moins dans le futur,
Mais dans un indéfini présent
Qui ni ne se donne ni ne se prend.
Vivre n'importe où
Comme vivre n'importe quand
Et croire n'importe quoi.
Qu'est-ce que cela change
Quand rien n'est rien.
Pourquoi cette souffrance
Qui ne m'a jamais quittée.
En plus de ma vie, j'ai perdu l'amour
Sans jamais l'avoir gagné.
Ô sombres nuits, ô tristes aurores,
Désespoirs et horreurs
L'amour vous emplit
D'un mal-être langoureux.
Un ciel de douceur
Salut les blancheurs
Des corps amoureux.
En somme, l'amour vaut-il
Ces larmes de crocodile
Pour celui qui ne l'a pas connu,
Désespéré, il le cherche toujours.
Quand l'ange noir frappe à la porte
Du condamné à mort
C'est enfin le salut qui l'échoit.
Tu as tort de t'en faire
Qu'est-ce à faire
De ce quelconque corps
Qui va de toute façon pourrir
Dans l'étendue de ses rires.
©2008 Marwan Elkhoury
Qu'il ne faut pas vivre,
Une vie qu'il faut pouvoir rêver
Pour la pouvoir vivre.
Dieu merci, la vie est ailleurs
Dieu merci elle n'est pas ici.
En me donnant la vie
J'ai reçu l'avoir sans en avoir l'être.
La naissance m'a été arrachée
Pour passer d'un éternel non-être
À un lamentable être.
Je ne suis ni d'ici ni d'ailleurs
Je ne suis de nulle part,
On ne vit pas dans le passé,
Encore moins dans le futur,
Mais dans un indéfini présent
Qui ni ne se donne ni ne se prend.
Vivre n'importe où
Comme vivre n'importe quand
Et croire n'importe quoi.
Qu'est-ce que cela change
Quand rien n'est rien.
Pourquoi cette souffrance
Qui ne m'a jamais quittée.
En plus de ma vie, j'ai perdu l'amour
Sans jamais l'avoir gagné.
Ô sombres nuits, ô tristes aurores,
Désespoirs et horreurs
L'amour vous emplit
D'un mal-être langoureux.
Un ciel de douceur
Salut les blancheurs
Des corps amoureux.
En somme, l'amour vaut-il
Ces larmes de crocodile
Pour celui qui ne l'a pas connu,
Désespéré, il le cherche toujours.
Quand l'ange noir frappe à la porte
Du condamné à mort
C'est enfin le salut qui l'échoit.
Tu as tort de t'en faire
Qu'est-ce à faire
De ce quelconque corps
Qui va de toute façon pourrir
Dans l'étendue de ses rires.
©2008 Marwan Elkhoury
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