Sous une lumière blafarde et crue
La neige tombe dru,
Comme sur une table de billard.
Fins cristaux légers et soyeux,
Recouvrant le monde de leur lourd linceul bleu
Court la mort qui te happe avant qu'il ne soit trop tard.
Ta bouche gercée et ton visage hagard
Me rappellent celle que j'avais perdue
Pour me faire revivre ce que je n'avais vécu.
Tes beaux yeux noirs d'obsidienne
Me transpercent de toutes parts
Comme les rayons x d'une radioscopie démentielle.
Tes bras élancés et tes doigts effilés
Caressent leur beauté sur mon corps déchiqueté
Et ton maléfique attrait me flagellerait
Sans que je ne puisse bouger.
J'esquivais ton regard pour ne pas chanceler
Tant j'étais troublé par tes pupilles dilatées
Je désirais te prendre dans mes bras, t'enlacer,
T'implorer de m'étouffer, te demander de m'étrangler,
Pour que je meure de devoir trop t'aimer,
Pour que je souffre de ne plus pouvoir t'aimer.
Je ne pouvais t'accoster mais demandais que tu restes
Je n'osais te dire que je t'aimais de peur que tu ne me chasses
Je voulais tant t'aimer, mais ne savais t'aimer,
Je voulais tant t'aimer, mais ne pouvais t'aimer.
Il y a quelque chose en moi qui s'est arrêté de vivre
Un coeur d'albâtre dans un corps de pierre
Et pour pallier à mes insuffisances d'hier
Je recherchais mes mots pour pouvoir les revivre.
Pourtant jamais je n'aurais pu le vivre
Faute de liens pour le vivre
Pourtant jamais je n'aurais su le dire
Faute de mots pour le dire.
J'ai raté le coche depuis déjà trop longtemps
J'ai raté le train, en retard sur le temps
Et pourtant je t'ai beaucoup aimée
Sans jamais pouvoir te le dire
Et pourtant je t'ai toujours aimée
Sans que tu n'aies jamais eu l'occasion de le lire.
©2009 Marwan Elkhoury
La neige tombe dru,
Comme sur une table de billard.
Fins cristaux légers et soyeux,
Recouvrant le monde de leur lourd linceul bleu
Court la mort qui te happe avant qu'il ne soit trop tard.
Ta bouche gercée et ton visage hagard
Me rappellent celle que j'avais perdue
Pour me faire revivre ce que je n'avais vécu.
Tes beaux yeux noirs d'obsidienne
Me transpercent de toutes parts
Comme les rayons x d'une radioscopie démentielle.
Tes bras élancés et tes doigts effilés
Caressent leur beauté sur mon corps déchiqueté
Et ton maléfique attrait me flagellerait
Sans que je ne puisse bouger.
J'esquivais ton regard pour ne pas chanceler
Tant j'étais troublé par tes pupilles dilatées
Je désirais te prendre dans mes bras, t'enlacer,
T'implorer de m'étouffer, te demander de m'étrangler,
Pour que je meure de devoir trop t'aimer,
Pour que je souffre de ne plus pouvoir t'aimer.
Je ne pouvais t'accoster mais demandais que tu restes
Je n'osais te dire que je t'aimais de peur que tu ne me chasses
Je voulais tant t'aimer, mais ne savais t'aimer,
Je voulais tant t'aimer, mais ne pouvais t'aimer.
Il y a quelque chose en moi qui s'est arrêté de vivre
Un coeur d'albâtre dans un corps de pierre
Et pour pallier à mes insuffisances d'hier
Je recherchais mes mots pour pouvoir les revivre.
Pourtant jamais je n'aurais pu le vivre
Faute de liens pour le vivre
Pourtant jamais je n'aurais su le dire
Faute de mots pour le dire.
J'ai raté le coche depuis déjà trop longtemps
J'ai raté le train, en retard sur le temps
Et pourtant je t'ai beaucoup aimée
Sans jamais pouvoir te le dire
Et pourtant je t'ai toujours aimée
Sans que tu n'aies jamais eu l'occasion de le lire.
©2009 Marwan Elkhoury